LE CONTRAT D’ENGAGEMENT JEUNE (CEJ)
Destiné aux jeunes entre 16 et 25 ans, le CEJ est un parcours entièrement personnalisé qui peut durer de 6 à 12 mois pour vous aider à définir votre projet professionnel et à trouver un emploi.
Le CEJ raconté par Thibault et sa conseillère Pole emploi
Âgé de 21 ans, Thibault a fait un Contrat d’engagement jeune (CEJ) de 6 mois avec l’agence Pôle emploi de Dreux. Delphine Bouretz est l'une de ses conseillères. Ensemble, ils témoignent des apports de ce contrat qui « aide à reprendre confiance en soi et à devenir autonome dans sa recherche d’emploi ».
Le CEJ raconté par Cassandra et sa conseillère Mission Locale
« Vendeuse dans le prêt à porter ou en bijouterie ? J’hésitais sur la voie à prendre. Pendant, mon Contrat d’engagement jeune (CEJ), j’ai pu faire des stages dans les deux secteurs et confirmer mon choix » se réjouit Cassandra. Accompagnée par la Mission Locale de Mehun-sur-Yèvre (18), commune rurale située à 15 kilomètres de Bourges, Cassandra bénéficie du CEJ depuis le mois de mars 2022.
Objectif de ce dispositif qui a pris la relève de la Garantie Jeune ? Aider les 16-25 ans à définir leur projet professionnel et trouver un emploi durable. « J’ai obtenu mon bac pro Vente en 2021 et je devais poursuivre avec un BTS mais je ne me sentais pas en confiance pour suivre cette formation, confie la jeune femme de 21 ans. Après un mois de travail dans la grande distribution je sentais que j’avais besoin d’aide pour mon avenir. »
Le CEJ, un dispositif souple
Comme Cassandra, ils sont actuellement sept jeunes, âgés entre 16 et 21 ans, en CEJ à la Mission Locale de Mehun-sur-Yèvre. Leur programme ? Au minimum 15 heures d’activités par semaine articulées autour d’ateliers collectifs, d’entretiens individuels et d’un programme d’actions personnalisé.
« Le CEJ est un dispositif souple – il s’adapte aux besoins de chacun – et met les jeunes en action, c’est la principale différence avec la Garantie Jeune. Nous avons par exemple deux jeunes qui ont du mal à passer leur code, ils suivent donc une formation intensive avec un de nos partenaires » explique Karine Manigot-Lelievre, conseillère en insertion socio-professionnelle.
Selon leurs besoins, profils ou projets, les jeunes du CEJ sont ainsi amenés à réaliser des enquêtes métiers, à participer à des événements comme les forums de l’emploi, à suivre des formations, à passer leur code ou permis de conduire, à faire des stages, du bénévolat... « De mon côté, en plus de mes stages, j’ai par exemple fait une formation "élaborer mon projet professionnel" » illustre Cassandra.
« J’apprécie particulièrement les ateliers collectifs, pour pouvoir rencontrer et échanger avec d’autres jeunes » poursuit la Mehunoise. Dernièrement, les jeunes de la cohorte ont travaillé sur leurs qualités et défauts, ont suivi une initiation aux gestes de premiers secours ou sur l’équilibre alimentaire. « En début d’accompagnement, les ateliers abordent les techniques de recherche d’emploi et les projets des jeunes, avant d’aller sur des sujets plus spécifiques » précise Karine Manigot-Lelievre.
Laisser le temps aux jeunes
Après 8 mois de CEJ, Cassandra vient de signer un service civique pour travailler dans une école primaire. Elle va également bientôt débuter l’apprentissage du code. Ses objectifs pour 2023 : décrocher un CDI en bijouterie et obtenir son permis de conduire.
« Comme l’illustre Cassandra, la mobilité est le frein principal à l’accès à l’emploi des jeunes de Mehun-sur-Yèvre, relève Karine Manigot-Lelievre. Avec le CEJ nous travaillons sur le parcours d’insertion dans tous ses aspects, pas uniquement la recherche d’emploi. »
L’intérêt principal du dispositif selon la conseillère ? « Laisser le temps aux jeunes de lever leurs difficultés, d’expérimenter, d’être en contact avec le monde du travail et de, petit à petit, restaurer leur confiance en eux. »