Présentation de la conférence

Le repérage des publics dits "invisibles" est devenu un enjeu décisif.

En 2018, 963 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans n'étaient ni en études, ni en emploi, ni en formation (Neet), soit 12,9 % des jeunes de cette classe d’âge, allant jusqu’à près de 20 % des jeunes de 25 à 29 ans (étude de la Dares – février 2019). Des chiffres que la situation sanitaire pourrait faire évoluer à la hausse.

Il est important de prendre contact et de remobiliser les personnes les plus vulnérables, notamment celles sans contact avec les institutions ou le service public de l’emploi.

Une problématique qui dépasse les frontières régionales, nationales et européennes, et qui touche à la fois le milieu rural, périurbain ou urbain.

Qui sont-ils ? Pourquoi échappent-ils aux radars des institutions ? Comment repérer ce public ? Y a-t-il des méthodes particulières qui fonctionnent pour "aller vers" ? Et quelles sont les bonnes pratiques afin de les remobiliser ?

Repérer et mobiliser les "invisibles"

Pour répondre à ces questions, une chercheuse spécialisée sur le repérage des "invisibles" est interrogée :  

• Claire Bernot-Caboche, Docteur en sciences de l'éducation à l'Université Lyon 2, qui a écrit un ouvrage intitulé "La galère des jeunes dits "invisibles" dans Les Cahiers du Développement Social Urbain en 2020.

Une première partie introductive permet de mieux identifier la sociologie de ce public, et de faire un état des lieux de la situation, avec un focus au niveau européen. Une seconde partie aborde les méthodes pour "aller vers".

Une troisième partie traite de la remobilisation des jeunes "invisibles". Enfin, plusieurs dispositifs innovants sont présentés, à la fois en Centre-Val-de-Loire et dans d’autres régions.

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